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M�ssen). Or nous faisons fausse route si nous nous en tenons seulement
� cette signification d�riv�e. Dans khreon, il y a khrao, khraomai. A
travers ces mots parle � kheir, la main; khrao veut dire : je manie (ich
be-handle etwas), je porte la main � quelque chose, l'aborde, lui donne
un " coup de main " (lange danach, gehe es an und gehe ihm an die
Hand). Khrao signifie en m�me temps : remettre (en mains propres) (in
die Hand geben) et donc d�livrer, abandonner � une appartenance (ein-
h�ndigen und so aush�ndigen, �berlassen einem Geh�ren) [...] Or, une telle
remise est ainsi faite, qu'elle maintient l'abandon (dass es das �berlassen
in der Hand beh�lt), et, avec lui, ce qui est abandonn� � (p. 337, tr. fr.
p. 298.) J'ai abord� ce passage d'un autre point de vue, mais aussi en
202
L'excuse et le pardon
Le vocabulaire g�n�tique (� engendrer une pi�ce fausse �, le
� germe d'une richesse de quelques jours �) pourrait, tout autant
que cette invivable distinction entre l'�conomie et la chr�-
matistique, nous reconduire d'Aristote � Platon. Rappelons
rapport avec l'exp�rience du don, entre la main et le don, dans � La
main de Heidegger � (in Psych�, Inventions de l'autre, Galil�e, 1987,
notamment p. 437, ou in Heidegger et la question, Champs, Flammarion,
1990, p. 204). J'avais not� que, du moins dans les textes auxquels je
me r�f�rais alors (le S�minaire sur Parm�nide, 1942-1943, et Was heisst
Denken?, 1951-1952), Heidegger ne faisait pas � allusion, par exemple
dans le style kantien, au jeu de la diff�rence entre la droite et la gauche,
au miroir ou � la paire de gants � (p. 438 et p. 205-206). J'aurais d�
pr�ciser, comme on me l'a fait remarquer depuis, que Heidegger y avait
fait plus qu'une allusion, chose notoire, au � 23 de Sein und Zeit, p. 109.
Pour aiguiser, dans ce contexte-ci, la question du don et de la main
en rapport avec la chose mon�taire (dont il est significatif, sans doute,
que Heidegger parle si peu), demandons-nous au moins quelle contrainte
est exerc�e sur le r�cit de La fausse monnaie par le fait que l'argent doit
bien y �tre � donn� � de la main � la main. Que se passe-t-il quand la
monnaie est assez d�mat�rialis�e pour ne plus circuler sous la forme de
num�raire, de main en main? Que serait une fausse monnaie sans la
main? Et l'aum�ne au temps de la carte de cr�dit ou de la signature
chiffr�e?
3. Le logos. C'est au moment o� Heidegger en appelle au seul nom,
au � mot unique � pour l'�tre, qu'il est conduit � annoncer une sorte
d'�quivalence entre to khreon et logos : � Le rapport au pr�sent, d�ployant
son ordre dans l'essence m�me de la pr�sence, est unique. Il reste par
excellence incomparable � tout autre rapport. Il appartient � l'unicit�
de l'�tre m�me. La langue devrait donc, pour nommer ce qui se d�ploie
dans l'�tre, trouver un seul mot, le mot unique (das einzige Wort). C'est
l� que nous mesurons combien risqu� est tout mot de la pens�e qui
s'adresse � l'�tre (das dem Sein zugesprochen wird). Pourtant ce qui est
risqu� ici n'est pas quelque chose d'impossible; car l'�tre parle partout
et toujours au travers de toute langue. La difficult� n'est pas tellement
de trouver, dans la pens�e, le mot de l'�tre (das Wort des Seins), mais
plut�t de bien maintenir le mot trouv� dans la retenue d'une pens�e
v�ritable (rein im eigentlichen Denken einzubehalten) [...] � Ce mouvement,
203
Donner le temps
d'un mot que le Bien s'avance dans La R�publique sous les
traits du P�re mais aussi du Capital donnant lieu � des rejetons
ou � des int�r�ts (tokon te kai ekgonon tou agathou) �. Ce qu'il
donne en donnant la vie ou en donnant � voir dans la lumi�re,
il le donne depuis un lieu qui reste, sans �tre, au-del� de la
pr�sence, au-del� de l'�tre dans sa pr�sence (epekeina tes
ousias). Dans La fausse monnaie, au contraire, il s'agit des
enfants (peut-�tre l�gitimes, on ne le saura jamais) ou des
int�r�ts (peut-�tre vrais et bons) produits non pas � partir
d'une Id�e, voire de l'Id�e du Bien, du vrai Capital ou du
vrai P�re, ni m�me d'une copie de l'id�e, d'une ic�ne ou
d'une idole, par exemple d'un signe (mon�taire, conventionnel
et artificiel) mais d'un simulacre, d'une copie de copie (phan-
tasrna). Le phantasme se voit reconna�tre la puissance, au [ Pobierz całość w formacie PDF ]
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